Donner ? Pour quoi faire ?

A quoi sert vraiment une donation ?

L’article d’aujourd’hui est presque philosophique.

Il y a certaines choses qu’on arrive à comprendre et à mettre en œuvre.

Par exemple, boire et manger. Si on ne boit pas, si on ne mange pas, au bout d’un moment, on ne va pas bien. On a des carences. Puis c’est la mort.

Donc on mange et on boit (de l’eau, c’est mieux).

Et puis, il y a certaines choses qu’on arrive à comprendre, mais qu’on n’arrive pas forcément à concevoir.

Les donations font partie de ces choses-là.

On comprend ce que c’est.

On sait à quoi ça sert.

On en voit même l’utilité.

Mais, quand il s’agit de passer à l’action…

On fait un blocage.

On ne se fait pas à l’idée d’être dépouillé de ses possessions, qu’on a généralement passé beaucoup de temps à acquérir.

Même lorsqu’il s’agit de nos propres enfants, on est hésitant à l’idée de donner.

Et c’est tout à fait compréhensible.

Parce qu’il ne s’agit pas simplement d’argent, de choses et de patrimoine.

Il s’agit aussi et surtout de familles, et de liens familiaux – parfois profonds, parfois tendus.

Derrière les hésitations, il y a toujours une histoire. Celle d’une famille. Avec ses craintes, ses enjeux.

Je reviendrai, dans d’autres articles de cette série consacrée aux donations (celui-ci, c’est le premier).

C’est compréhensible aussi, parce que quand on fait une donation, on n’est plus propriétaire de ce que l’on a donné.

Donc, si vous donnez votre maison ou votre appartement, vous n’en êtes plus propriétaire.

Encore que… ce n’est pas tout à fait juste.

En réalité, vous choisissez qui sera le prochain propriétaire de votre patrimoine.

C’est une sorte de super-pouvoir que vous possédez.

Et, comme tous les pouvoirs, il n’est intéressant que si vous l’utilisez.

Si vous ne l’utilisez pas, c’est le fisc qui raflera la plus grosse part du gâteau.

Si vous comprenez cela, vous comprenez tout.

Votre peur, vos appréhensions et vos craintes disparaîtront.

Et c’est pour ça – en raison de toutes ces peurs bien naturelles – que beaucoup de gens attendent le dernier moment pour transmettre leur patrimoine.

Et quand on attend le dernier moment, ça coûte un bras.

Comme je l’explique dans mes consultations patrimoniales, le temps est votre ami.

Le fisc vous donne la possibilité de transmettre votre patrimoine régulièrement, et sans frais (ou à peu de frais, si on inclut la rémunération du notaire). Alors profitez-en tant que vous le pouvez.

Il y a aussi deux autres aspects qui sont largement méconnus, mais qui sont très importants :

Vous pouvez organiser votre transmission de la manière qui vous arrange. Pour tirer tous les bénéfices d’une transmission bien préparée, il faut un minimum de temps devant vous.

Pour planifier votre transmission de manière sereine, prenez contact avec nous.