Pourquoi les banquiers sont de mauvais gestionnaires de patrimoine

Quelques surprises, qu’on trouve aussi là où on ne les attend pas !

J’au récemment lu un article qui vantait les mérites de la gestion de patrimoine proposée par les banques.

Et cela m’a rappelé mon expérience bancaire…

J’ai eu le déplaisir d’officier quelques temps comme conseiller patrimonial dans les murs d’une banque bien connue.

A l’époque, j’avais vu une offre alléchante, qui promettait au postulant d’aiguiser ses compétences en réglant les problèmes des clients.

Ce qu’on devrait tous faire.

En même temps, l’offre était rédigée en termes élogieux, donc j’y ai répondu.

Et j’ai atterri au sein de la banque… de détail.

J’aurais dû vérifier que le poste était à pourvoir au sein de la banque privée.

Donc, j’arrive dans la banque, pour faire de la gestion de patrimoine.

Pour dire l’essentiel, les missions confiées aux conseillers patrimoniaux des réseaux bancaires sont, en fait, exclusivement du commercial : ouverture de comptes et approvisionnement.

Où est la gestion de patrimoine, dans tout ça ?

Eh bien, en fait, on est en plein dedans !

Quand j’ai compris ça, je suis tombé de haut. Et je suis parti, mes convictions étant en désaccord profond avec les pratiques proposées.

C’est pour ça qu’il faut toujours poser plein de questions aux conseillers patrimoniaux bancaires.

La réalité, c’est que j’aurais dû, à l’époque, directement postuler pour la banque privée.

Cela dit, les conseillers des banques sont tout de même sympathiques.

Mais ils ne font pas de conseil patrimonial.

Pas dans votre intérêt.

Alors, que faire ?

Voici une approche simple, pratique et efficace qui vous évitera des déconvenues :

• Demandez-leur ce qu’ils proposent comme solutions (généralement, ce sont des produits maison)
• Demandez-leur combien ça rapporte
• Demandez-leur s’ils ont eux-mêmes acheté ces produits
• Et demandez-leur une preuve

Vous verrez, toutes les propositions des banques, en gestion de patrimoine, tournent autour de leurs produits.

Et ça, finalement, c’est du courtage.

Et le courtage, c’est bon pour eux, mais pas pour vous.