Comment éviter les conflits en société
Mieux vaut prévenir que guérir !
Monter une société peut être une très bonne idée pour transmettre votre patrimoine, mais aussi pour conserver le pouvoir.
Après tout, le but, c’est quand même de rester maître chez soi !
Pourtant, si on veut payer le minimum d’impôts possible, les donations constituent l’un des meilleurs moyens à votre disposition.
Oui, mais quand on fait une donation, on n’est plus propriétaire !
Et cela peut être assez embêtant.
C’est peut-être même ce qui fait que beaucoup d’entre nous attendent le dernier moment pour organiser leur patrimoine, commencer à réfléchir à qui va recevoir quoi, et transmettre tout ce qu’il est possible de transmettre avant que le fisc ne frappe à la porte.
Heureusement, on peut faire des donations avec des conditions spéciales qui nous garantissent qu’on pourra profiter de nos biens, de nos maisons si chèrement acquises, jusqu’au dernier moment. Donc, en fait, on transmet sur le papier.
Maintenant, quand on a fait une SCI et qu’on a eu (la bonne ou mauvaise) idée de mettre la maison dedans, on doit régler plusieurs problèmes :
- Comme ce sont des parts, c’est quand même plus simple à transmettre qu’une maison, mais si une chamaillerie finit par éclater entre les enfants après notre départ, ça peut potentiellement tout bloquer…
- Une société, ça entraîne tout un tas de formalités diverses et variées dont on se passerait bien. Donc, finalement, faire une SCI pour posséder un immeuble, ce n’est pas forcément ce qu’il y a de mieux à faire…
- Et puis, surtout, ça ne règle pas le plus gros problème : quand il y a beaucoup d’immobilier dans une SCI (comme, par exemple, une maison et plusieurs appartements), au bout d’un moment, on risque de se retrouver avec plein d’associés et ça risque de coincer au niveau de la gestion… parce qu’il est plus facile de gérer quelque chose à 2 plutôt qu’à 50 personnes…
Cela peut causer des disputes, des chamailleries, des ruptures familiales…
Qui a vraiment envie de ça ?
Heureusement, vous avez une solution simple à tous ces problèmes : il vous suffit de bien rédiger les statuts de la société – et d’adapter les droits en fonction de la composition de votre famille, de votre histoire, et des désirs de chacun.
Pour cela, vous pouvez utiliser des participations croisées.
Pour être épaulé dans la définition et la mise en œuvre de vos projets, contactez-nous.