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Concubinage et transmission : Evitez les pièges !

Comment éviter de vous retrouver dans une impasse !


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La semaine dernière, je me rendais à mon supermarché pour acheter de beaux et bons légumes.

Et notamment un chou rouge.

J’aime beaucoup le chou rouge. Non seulement, c’est excellent pour la santé parce que c’est bourré d’oligo-éléments, mais en plus, quand il est cuit, vous accédez à une tout autre dimension gustative (essayez, vous ne pourrez plus vous en passer ! Avec des oignons et de l’ai, c’est vraiment délicieux !).

Donc, je me suis promis d’en acheter – si possible deux gros choux bien frais, parce qu’on en fait une grande consommation, à la maison.

Et comme je connais la route par cœur, j’ai été surpris de constater que je devais prendre une déviation.

Et ça m’a fait perdre beaucoup de temps.

Le concubinage, c’est pareil (vous pouvez aussi manger du chou rouge, vous allez en apprécier les bienfais vous aussi, j’en suis certain) :

C’est très bien. Vraiment. J’ai d’ailleurs rédigé un article là-dessus.

C’est le style de vie de couple le moins réglementé (il n’est, pour ainsi dire, pas réglementé du tout, ce qui a des avantages et des inconvénients).

Le concubinage, concrètement, c’est un couple – hétéro ou homo – qui vit ensemble, sous le même toit, sans s’entourer d’un ensemble de règles que l’on retrouve dans le mariage.

C’est donc plus flexible, ce qui peut être un avantage au début du couple.

Mais vous êtes quand même bien moins protégé que quand vous êtes mariés.

Et quand il s’agit de transmettre votre patrimoine, ça devient très compliqué.

Parce que pour le fisc, même si vous avez des enfants mais que vous vivez en concubinage, votre compagne ne pourra pas récupérer votre patrimoine… sauf à payer une montagne gigantesque d’impôts.

Pour vous donner un ordre d’idée : si vous voulez transmettre un patrimoine de 500.000 € à votre concubin, celui-ci va devoir payer 300.000 € !

C’est clairement l’enfer. C’est beaucoup trop.

Et là, ce n’est pas simplement de temps dont vous avez besoin (vous en avez toujours besoin).

En plus du temps, vous avez besoin d’un autre mode d’organisation de votre relation.

Vous n’êtes cependant pas obligé d’abandonner le concubinage tout de suite, mais il faudra penser à le faire évoluer vers quelque chose de plus encadré.

Tout ça parce que, pour le fisc, les concubins sont traités comme étrangers l’un par rapport à l’autre.

La solution ?

Faîtes un PACS, avec un testament ! Vous obtiendrez ainsi des droits quasi-équivalents aux gens mariés !

Pour faire le point sur votre situation et préparer votre transmission, contactez-moi.