Faîtes-vous ces erreurs quand vous achetez un appartement ?
Faîtes vous la troisième ?
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Les appartements se vendent comme des petits pains.
Enfin… quand ce n’est pas la crise. Et quand le gouvernement ne fait pas n’importe quoi (comme créer une crise qui n’existait pas, par exemple).
Vous pouvez acheter un appartement pour plein de raisons, presque toutes bonnes.
D’ailleurs, si vous voulez en acheter un, je vous invite à lire cet article qui parle du compromis de vente, et qui vous sera très utile, histoire que vous sachiez dans qui vous vous embarquez.
Un achat immobilier peut être un bon investissement pour préparer votre retraite, par exemple.
Mais j’ai constaté, plusieurs fois, qu’on va un peu vite quand on achète un appartement.
Bien sûr, il y a le notaire pour sécuriser votre achat. C’est son rôle.
Mais ça ne vous dispense pas de prendre quelques précautions pour vous, histoire de vous éviter de mauvaises surprises.
J’ai donc listé les 3 plus grosses erreurs qu’on fait quand on achète un appartement.
C’est dommage qu’on n’en parle pas plus souvent. Il y aurait moins de déceptions si on le faisait.
Erreur n°1 : Ne pas formaliser un accord écrit. On pense souvent (à tort, malheureusement) que le compromis de vente (qu’on signe chez l’agence ou chez le notaire) est la première étape de l’achat d’un appartement.
Mais ce n’est pas vrai.
En réalité, vous avez tout intérêt à écrire et à envoyer un courrier (ou un mail) au vendeur avec qui vous vous êtes mis d’accord. En fait, c’est même lui qui doit vous proposer de mettre les choses par écrit. S’il ne le fait pas ou n’y pense pas, ne vous privez pas de prendre l’initiative.
Décrivez en synthèse les points essentiels sur lesquels vous êtes d’accord – consistance et localisation de l’appartement, prix –, puis datez et signez. Et n’oubliez pas d’indiquer un délai au-delà duquel vous n’êtes plus engagé dans l’achat de cet appartement (ça peut vous sauver la vie).
Erreur #2 : Penser que le compromis n’est qu’une formalité administrative. En réalité, c’est un véritable contrat. Et il vous engage. Donc autant mettre tous les avantages de votre côté, afin que votre achat se passe le mieux possible et que vous en soyez content !
Il faut que vous ayez des portes de sortie, que vous pourrez utiliser si jamais vous ne pouviez pas acheter l’appartement.
C’est pour cette raison que je vous conseille de toujours prévoir ce qu’on appelle une condition suspensive de prêt. C’est-à-dire que vous achetez avec un emprunt que vous faîtes à la banque. Et c’est intéressant même si vous n’avez pas besoin de faire un prêt pour acheter cet appartement.
Aussi, avant de signer le compromis, vérifiez bien que ce qui est écrit dans la description de l’appartement, est bien conforme à ce que vous avez vu lors de votre visite. Il ne faut pas hésiter à signaler tous les points qui ne vont pas, et tous les travaux qui doivent être faits, ou qui ont été commencés mais qui ne sont pas terminés.
Erreur #3 : Ne pas se renseigner sur l’identité et les prestations du syndic de copropriété. Vous seriez surpris de ce qu’on peut trouver, parfois. C’est pour ça que vous devez bien lire les procès-verbaux des assemblées des copropriétaires. Elles regorgent d’informations très précieuses sur la vie de l’immeuble et son état global. Beaucoup de gens ne prennent pas la peine de les lire dans le détail (je vous comprends, c’est chiant, mais c’est salutaire), et pensent que le notaire ne vous donne ces documents que par obligation d’information.
Pour préparer votre achat sereinement, prenez contact avec moi.