Investissement et démembrement : attention !
Quelques réflexes qui préserveront la qualité de votre sommeil
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Si vous avez un portefeuille d’actions – ou si vous en héritez et que vous devez le gérer –, il y a certaines choses que vous devez savoir.
C’est quelque chose dont personne, absolument personne (et même aucun conseiller patrimonial) ne parle.
Et pourtant, ça va vous sauvez la mise et vous rapporter beaucoup d’argent.
Ignorez les lignes qui suivent à vos risques et périls.
Par contre, si vous voulez gagner de l’argent et dormir comme un bébé, je vous invite à lire ce qui suit.
Dans un précédent article, je vous ai parlé des avantages du démembrement. C’est une technique très utile pour transmettre un patrimoine tout en conservant son train de vie (c’est réellement dommage que ce soit une peur chez beaucoup d’entre nous, d’ailleurs).
Mais il n’y a pas que des avantages… Si vous ne faîtes pas attention, vous n’aurez que des inconvénients et votre vie peut rapidement devenir un enfer – réunions de famille avec ambiance très tendue, famille qui se déchire, frères et sœurs qui ne se parle plus… qui veut ça ?
C’est pour ça que c’est important d’organiser une transmission à vos enfants en avance.
Pour justement évier les (gros) ennuis.
Pour éviter certains des plus gros problèmes, vous avez plusieurs solutions :
- Faire une convention d’indivision (ce n’est pas idéal mais c’est mieux que rien)
- Monter une société de portefeuille (le mieux)
Cela dit, aucune de ces solutions ne règle le plus gros problème…
Et ça, aucun conseiller ne vous en parlera.
Aucune banque non plus.
Personne – sauf moi.
La vérité, c’est que même si vous prenez vos précautions…
Même si vous faîtes bien les choses pour éviter un maximum de problèmes, il vous reste le plus important d’entre eux à régler.
Quand vous êtes en indivision sur un portefeuille d’actions, c’est l’usufruitier qui touche les dividendes. Rien d’étonnant à cela.
Cependant, c’est lui aussi qui peut gérer le portefeuille, c’est-à-dire vendre les actions dans le portefeuille, à condition de les remplacer par d’autres actions.
Le but est de conserver la valeur de l’argent dans le portefeuille, et de ne pas le dilapider, parce que le nu-propriétaire le récupérera un jour. Donc, autant qu’il récupère quelque chose qui a conservé (voire augmenté) en valeur. Parce que si c’est pour récupérer quelque chose qui vaut zéro, ce n’est pas très intéressant !
Le problème, c’est que vous pouvez très bien vendre de bonnes actions pour en acheter de mauvaises !
A ce moment-là, même si vous êtes dans les clous (et que l’argent récolté par la vente est réinvesti dans l’achat de nouvelles actions), si vous avez acheté de mauvaises entreprises, la valeur de votre portefeuille va forcément baisser !
La solution ?
Soit vous montez une société de portefeuille et vous rédigez des statuts précis qui encadrent bien la gestion du portefeuille, soit vous vous faîtes conseiller par un professionnel de l’investissement (et dans ce cas, faîtes très attention aux véritables qualifications – ne vous contentez pas de ce qui brille, ni de ce qui vous est présenté).